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Publication le 24 mars 2021

CREUSE GRAND SUD

UN HARCELEMENT AU TRAVAIL
LOURDEMENT CONDAMNE

Le 4 mars 2021 le Tribunal Administratif a sanctionné le comportement toxique de l’ancien président de 3CSG entre 2014 et septembre 2016 qui a conduit au suicide de Jean-Sébastien COMBES MAES.
 Les faits sont si graves que les juges de Limoges ont adressé leur décision au Procureur de Guéret.

Vos serviteurs de VIGIE23 ont pris connaissance
de l'intégralité du jugement.

« Ce baron qui m’a tué », écrit sous le pseudonyme de Nicolas DECOUZE, n’est autre que le récit du cauchemar vécu au quotidien par Jean-Sébastien COMBES MAES dans le cadre de sa fonction de directeur général des services à Creuse Grand Sud sous la présidence de Michel MOINE.

Le harcèlement moral décrit l’a amené à mettre fin à ses jours le 24 juillet 2017. Le Tribunal Administratif de Limoges a reconnu le droit à réparation à sa famille et a condamné Creuse Grand Sud à lui verser 489 693 euros pour les préjudices subis.

Le 18 mars 2021, Valérie BERTIN, présidente de Creuse Grand Sud, a annoncé d’une voix monocorde, sans aucun accent d’humanisme, que la comcom avait été condamnée à payer à la famille de Jean-Sébastien COMBES MAES, le directeur général des services, reconnaissant les comportements toxiques.

LE SILENCE DE LA COMPLAISANCE ?

Valérie BERTIN, comme son homologue maire d’Aubusson Michel MOINE, pratique l’opacité quant aux procédures concernant Creuse Grand Sud. Moins on en dit plus les élus communautaires et les contribuables sont aveuglés par tant d’obscurité.

Le 4 mars 2021, la présidente de 3CGS a eu connaissance du jugement du Tribunal Administratif de Limoges qui statuait sur les requêtes indemnitaires de la famille de Jean-Sébastien COMBES MAES, DGS du 1er janvier 2014 jusqu’à la date de son suicide le 24 juillet 2017.

La présidente s’est abstenue de communiquer aux élus ce jugement administratif. Et n’a pas même indiqué les motifs de la condamnation.

Pourquoi ? Valérie BERTIN n’aurait jamais pu être élue à la comcom sans les voix de Michel MOINE, maire d’Aubusson et de ses colistiers totalement inféodés. Donc juste retour d’ascenseur. On protège la voix de son maiaiaiaitre.

Dispositif du jugement accablant envers
l’ancien président de Creuse Grand Sud

Il est dit page 5 du jugement :

« … il est fait notamment état du management intrusif et brutal de l’ancien président de la communauté de communes Creuse Grand Sud qui, à travers ses accès de colère aussi fréquents qu’injustifiés, instaurait « une forme de terreur », qui le dénigrait de manière systématique, qui n’hésitait pas à le solliciter à n’importe quelle heure même la nuit sans aucune considération pour les tâches ou les activités qu’il était en train d’accomplir, et qui lui ordonnait parfois d’exécuter dans l’instant des missions qui ne relevaient pas de ses fonctions de directeur général des services… »

En page 7 il est également fait mention que:

« … le président de cet établissement public refuse sans motif légitime de l'évaluer à compter de l'année 2014,  il [M K... C... A...] avait fait l'objet d'appréciations élogieuses sur sa manière de servir. »

Et les juges concluent:

«... Dans ces conditions, dès lors que, par les seuls éléments produits, la communauté de communes Creuse Grand Sud ne renverse pas la présomption de harcèlement moral, M. J... C... et Mme H... C... sont fondés à faire valoir que leur époux et fils a subi des agissements constitutifs d'un harcèlement moral dans le cadre de ses fonctions de directeur général des sevices et, pour ce motif, à engager la reponsabilité de cet établissement public..."

Au regard de leur position, le reste du personnel de Creuse Grand Sud a préféré garder un silence coupable plutôt que de se mettre en danger face aux comportements erratiques de cet élu. A cela il est mentionné par les juges administratifs:

«…  M. K...C...A... a, pendant une longue période, et à l'instar d'ailleurs de plusieurs de ses collègues, comme en témoigne le résultat d'une enquête interne réalisée au printemps 2017 dont il est ressorti que 73% des agents rencontraient des « difficultés profondes » dans leurs fonctions, a été confronté à de nombreux facteurs de risques psychosociaux dont la communauté de communes avait connaissance «comme une surcharge de travail, des ordres contradictoires, un conflit d’intérêt, des horaires de travail éprouvants », et que son employeur « n’a pas mis en place des mesures qui aient pu le protéger ou le concerner ».

C’est sur la base de ce harcèlement moral perpétré par l’ex-président durant son mandat que Creuse Grand Sud a été condamnée.

LES CONTRIBUABLES VONT PAYER LES POTS CASSES

A cours de la séance du conseil communautaire qui s’est tenue le 18 mars 2021 à Felletin, il est déjà prévu d’augmenter les impôts pour faire face à l’aggravation de la situation financière. Curieusement, la com-com n’envisagerait pas de se retourner contre l’auteur des faits ayant conduit à la condamnation pécunière.

Mais, les contribuables du territoire sud creusois doutent fort que les élus prennent leurs responsabilités citoyennes. Non seulement cet élu a laissé un déficit abyssal de 4 M€ dont les contribuables payent toujours la note douloureuse mais il continue encore de l’aggraver. Belote et rebelote.

RENVOI VERS LE JUGE PENAL

Les faits constatés sont si graves que les juges du tribunal administratif de Limoges ont adressé au procureur de la République de Guéret une copie du jugement intervenu le 4 mars 2021 probablement pour suite à donner et compléter l’instruction judiciaire en cours.

LES ELECTEURS D’AUBUSSON NE PEUVENT PLUS
SE VOILER LA FACE

Il s’avère que cet individu a été déclaré maire d’Aubusson le 28 juin 2020 avec plus de 540 voix. Ces électeurs ne peuvent plus jouer les autruches. Ils ont permis à cet élu de continuer à exercer ses fonctions et à gérer du personnel. Ils ont pris ainsi le risque d’une mise en danger d’autrui par une personne dépositaire de l’autorité publique.

QUELLE HONORABLITE POUR LES MEMBRES
DE «MA MAJORITE MUNICIPALE» ?

Que vont faire les élus de la commune d'Aubusson, membres aveugles et inféodés de l’équipe de Michel MOINE? Démissionner? Ce serait une preuve d'éthique face à ses agissements fautifs.

 Mais auront-ils suffisamment d’orgueil et de conscience républicaine? Qui sont ses actuels supporters?

Jean-Pierre LANNET, inspecteur des finances publiques, Nadine HAGENBACH de l’association Parenthèse et administratrice de l’Udaf Creuse, Stéphane DUCOURTIOUX, technicien au théâtre Jean Lurçat, Céline COLLET-DUFAYS de C2 Cube, Mireille LEJUS, commerçante bénéficiaire des CKADO à Aubusson, Marie-Françoise HAYEZ agent immobilier, Bernard ROUGIER, paysan, Benjamin BOUQUET de Clé de contact et du Rugby Club Aubussonnais, Isabelle DUGAUD, Annick BAUCULAT, Jacques MOUTARDE, lissier, vice-président de l’Entente de football, Gulkiz DEMIR, secrétaire de mairie à Saint Alpinien dont la maire est Evelyne CHABANT, comptable à la mairie d’Aubusson, Thierry ROGER, Johan PICOUT, ancien de Clé de Contact et membre du Rugby Club aubussonnais, Dominique AUPETIT, Romain COUEIGNAS, technicien télécom.

Courage, fuyons …

Ami-e-s citoyen-ne-s, restez vigilant-e-s !
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