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Publication le 27 janvier 2021

CREUSE GRAND SUD

LE 29 JANVIER 2021 MOINE DANS LE PRETOIRE DE LA COUR D’APPEL DE LIMOGES

 

Michel MOINE est poursuivi pour les délits présumés de faux et de complicité de faux en écriture publique perpétrés, selon lui à son insu, en 2016 lorsqu’il était le président de la Communauté de Communes Creuse Grand Sud.

Depuis le début de son procès, l’actuel maire d’Aubusson tente d’entrer dans le guiness des records en déposant des QPC à chaque audience judiciaire. Son but ? Tout en étant prévenu, garder le statut d’innocent le plus longtemps possible, empêchant les juges d’avoir éventuellement en cas de culpabilité avérée à le priver de ses droits civiques et lui interdir d'exercer une fonction publique.

Effectivement, si cela devait se présenter, ce serait la punition ultime: ne plus pouvoir signer un chèque, ne plus dépenser les deniers des contribuables et, qui sait, être dépendant d'une tutelle judiciaire. Cela ne serait pas très honorable pour un personnage de cette envergure. Alors, tous les moyens sont bons pour repousser le plus loin possible cette tombée de "Tapisserie".

Dans le procès de Michel MOINE, Valérie BERTIN, nouvelle présidente, représente certes les intérêts de la communauté de communes Creuse Grand Sud mais surtout ceux de 12 000 sud-creusois.

Certaines communes de Creuse Grand Sud ont déjà décidé d'abandonner leur constitution de partie civile. Les habitants seront attentifs à la volonté de cette présidente soit de continuer la procédure dans la lignée de son prédécesseur Jean-Luc Léger ou bien de l'abandonner au préjudice des contribuables.

Les habitants du sud creusois ont toutes les raisons de se méfier des intentions de Valérie BERTIN quand on sait que la maire de Vallière ne s'est pas constituée partie civile dans cette affaire.  

Car dans ce dossier ce sont, comme toujours, les citoyens de base qui ont payé les pots cassés après la découverte d’une délibération qui aurait été prise le 31 août 2015 approuvant un prêt de 2,5 M€ souscrit auprès de la Caisse d’Epargne qui avait pour objectif de financer une partie des 4 M€ de déficit.

L’ennui, c’est qu’aucune séance du conseil communautaire ne s’est tenue à cette date-là. Cependant un procès-verbal a été signé par des élus absents et enregistré dans le registre public de la préfecture.

Michel MOINE affirme que l’on a imité sa signature. Il accuse son ancien directeur général des services qui s’est donné la mort le 26 juillet 2017 après avoir rédigé un livre détaillant le harcèlement moral dont il a été victime à son travail à Creuse Grand Sud.

Cependant, les 2,5 M€ ont bien été utilisés sous la présidence de Michel MOINE pour payer les factures en retard, les salaires du personnel communal, certains fournisseurs, etc.

UN OBSCURANTISME FINANCIER
DES GESTIONNAIRES SUCCESSIFS

Pour mémoire, les 4 M€ dépensés n’ont jamais fait l’objet d’une analyse des factures, des modalités de commandes et des paiements tant par la Cour des Comptes que par les nouveaux élus pour déterminer le véritable usage de cet argent.

Combien de temps encore la vérité restera-t-elle cachée ? Valérie BERTIN va-t-elle continuer à laisser perdurer cet obscurantisme financier ou bien va-t-elle engager un processus d’analyse afin que les citoyens soient pleinement informés de l’usage de leurs impôts ?

Pour suivre le feuilleton moinistique de cette audience pénale il suffit de consulter notre article précédent, concernant la séance du 25 septembre 2020 devant la Cour d’Appel de Limoges.

Ami-e-s citoyen-ne-s, restez vigilant-e-s !
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