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Publication le 7 février 2021

 AUBUSSON
Conseil municipal du 6 février 2021
La place au doute

Selon l'article L.2121-18 du code général des collectivités territoriales (CGCT), les séances du conseil municipal sont publiques. Il s'agit d'un principe général qui garantit aux citoyens le droit d’être informés des décisions de leurs représentants, mais également de connaître des débats qui y concourent.

Ainsi, toute personne doit pouvoir accéder à la salle et y pénétrer à tout moment et le plus librement possible. La plus haute juridiction française, le Conseil d’Etat, a rappelé que le maire ne pouvait réserver l'accès à la salle du conseil aux seules personnes invitées par lui ou ses conseillers.

Au cours des séances, les spectateurs ont la possibilité de prendre note, d'enregistrer ou de filmer les débats. Ils sont libres de les diffuser sur internet. Ce droit est reconnu par la jurisprudence administrative qui considère comme illégale l'interdiction par le maire de procéder à un enregistrement. L'accord des conseillers municipaux, qui sont investis d'un mandat électif et s'expriment dans l'exercice de ce mandat, n'est pas requis pour pouvoir procéder à une telle retransmission des séances publiques de l'assemblée délibérante.

Une limitation de places non justifiée

Sous le prétexte de la crise sanitaire, Michel MOINE a imposé la limite de 6 personnes présentes dans le public y compris les journalistes. Or les contraintes structurelles de la salle ne nécéssite pas cette restricton.

Au regard de la surface de la salle de la MEFAA et de l’espace libre restant, 10 personnes supplémentaires pouvaient aisément être présentes dans le respect des contraintes sanitaires.

Des citoyens bien empressés d'occuper les places

 Des personnes sont arrivées bien en avance ce matin-là et curieusement il ne restait plus qu’une place de libre au moment de la venue de Philippe FROMENTIN, un quart d'heure avant la séance.

 Des membres de la famille MOINE et deux sympathisants de "Ma Majorité Municipale" occupaient déjà les sièges. Vous avez dit bizarre ?

Fort heureusement, le président de VIGIE23, a pu occuper la place restante et procéder comme à son habitude. Mais deux personnes n'ont pas pu accéder à la salle du conseil.

Certes, les proches de Michel MOINE disposent des mêmes droits que tous les citoyens. Cependant, leur occupation très en avance des places réservées au public avec des sympathisants a de quoi éveiller la curiosité et provoquer une certaine interrogation auprès de la population.

Il serait regrettable que ce genre de concordance des évènements se reproduise. Si cela devait se répéter à l’avenir, les interrogations deviendraient des certitudes.

Les évènements ont dispensé Michel MOINE
d’un dilemme cornélien.

Une question reste en supend: si un journaliste supplémentaire était arrivé en retard, quelle décision aurait pris Michel MOINE ? A quelle personne aurait-il demandé de sortir de la salle ?

Ami-e-s citoyen-ne-s, restez vigilant-e-s !
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