Michel MOINE se fait l’avocat en diable à propos du
suicide du DGS
En préambule de la séance du conseil municipal du 6 février
2021 Michel MOINE a profité de sa position dominante pour tenter
de s’exonérer de sa responsabilité dans le suicide du DGS de
Creuse Grand Sud. Il a utilisé la chargée de communication,
agent de la commune, pour distribuer des pièces issues de
l’instruction judiciaire qui le concernent personnellement.
Ce 6 février 2021, dès 9 heures, Michel MOINE a investi la
salle du conseil municipal comme une scène de théâtre et a pris en
otage les élus, les privant d’office d’une possibilité de
réplique ou d’une quelconque manifestation positive ou négative.
En acteur pressé de déballer sa vindicte Michel MOINE s’est
précipité tout juste après la lecture du procès-verbal du
précédent conseil par Benjamin BOUQUET. Le maire, le verbe haut
et teigneux, a attaqué sa diatribe coutumière, monopolisant
l’assistance sur un sujet non inscrit à l’ordre du jour et
n’ayant pas de rapport avec la commune mais uniquement avec sa
responsabilité lorsqu’il était président de Creuse Grand Sud (2014-2016). Le supplice
de sa lecture a duré 8
minutes et 26 secondes.
EMPLOI D’UN AGENT COMMUNAL A DES FINS PERSONNELLES
D’un ton cassant, le maire a ordonné à Chantal ANDOQUE,
chargée de communication de la commune, agent de catégorie A, de
distribuer une feuille à tous les élus ainsi qu’à la presse. Par
cet acte, Michel MOINE n’hésite pas à utiliser le personnel
communal, dont les tâches sont exclusivement affectées à la
ville, pour servir ses intrigues judiciaires personnelles.
USAGE DE DOCUMENTS ISSUS D’UNE INSTRUCTION JUDICIAIRE
Comme il l’a expliqué aux médias le 29 janvier dernier (voir
France3 et La Montagne) à la sortie de la chambre
correctionnelle de la cour d’appel de Limoges, ces documents
sont extraits d’un dossier d’instruction.
Le silence des élus face à cette distribution malveillante
n’est pas acceptable.
Déjà, à l’heure où nous écrivons ces lignes, un élu, Gérard
CRINIERE, a annoncé sa démission du conseil municipal dix jours
après cette séance plus que contestable.
Ce n’est pas un mais l’ensemble du conseil municipal qui
devrait condamner ces faits en déposant leur démission chez la
préfète de la Creuse, Virginie DARFEUILLE. Au fait, qui sont-ils
?
Ceux qui sont officiers de police judiciaire et qui, à ce
titre, ont l’obligation de saisir le Procureur Général auprès de la
Cour d’Appel de Limoges: Jean-Pierre LANNET
(inspecteur des finances publiques), Nadine HAGENBACH, Stéphane
DUCOURTIOUX, Céline COLLET-DUFAYS, Thierry ROGER,
Marie-Françoise HAYEZ.
Ceux qui peuvent saisir la préfète de la Creuse : Bernard
ROUGIER, Benjamin BOUQUET, Isabelle DUGAUD, Annick BAUCULAT,
Jacques MOUTARDE, Gulkiz DEMIR, Mireille LEJUS, Johan PICOUT,
Dominique AUPETIT, Romain COUEIGNAS, Jean-Luc LÉGER, Mame n’dagh
FAYE, Gérard CRINIERE, Elodie MALHOMME de la ROCHE, Catherine
DEBAENST, Jean-Pierre PERRIER.
Mais pour cela encore faut-il avoir une conscience politique
et citoyenne. Ce qui ne semble pas être une valeur partagée à
Aubusson.