Sommaire Contact
Publication le 26 juin 2020

AUBUSSON
M&M CANDIDAT A LA REVOCATION

Familièrement appelé M&M, Michel MOINE aime les distinctions. Et les affaires, qui s’accumulent autour de lui, polluant l’atmosphère de la commune d’Aubusson et de ses habitants d’un relent juridico-politique, pourraient lui valoir un titre exceptionnel : celui de la révocation.

 Ce que la préfète de la Creuse, Magali DEBATTE, pourrait aisément activer.

Si les dispositions de l’article L. 2122-16 du CGCT ne précisent pas les motifs de révocation, en revanche les exemples de ce genre de destitution républicaine ne manquent pas.

Etablir une liste exhaustive des procédures actuellement ouvertes devant la justice pour des faits survenus sous la mandature de Michel MOINE pourrait ressembler à un inventaire dont Jacques PREVERT n’aurait pas à rougir. Elle pourrait aussi permettre de valider l’inscription d’Aubusson à un autre patrimoine mondial, celui du Guinness des Records.

Voici un modeste échantillon :

1)    La Chambre Régionale des Comptes de Nouvelle Aquitaine examine l’aspect comptable des concerts de 2014 et 2015 organisés par la mairie d’Aubusson et CREUSE GRAND SUD. Des informations complémentaires ont été récemment portées à sa connaissance.

2)    La Cour d’Appel de Limoges va instruire les accusations de faux et usage de faux portées à l’encontre de deux élus de CREUSE GRAND SUD. Pour sa part, Michel MOINE est convoqué à 2 audiences : le 26 juin 2020 et le 25 septembre 2020. Les juges peuvent être amenés à renvoyer les prévenus devant les assises.

3)    La section de recherches de Limoges enquête sur une éventuelle prise illégale d’intérêt qui aurait été commise par un élu d’Aubusson siégeant aussi à la Com-Com lors des votes des lignes de crédit sur plusieurs années. Michel MOINE donnera sa version des faits aux enquêteurs.

4)    Le procureur de Guéret a diligenté une enquête préliminaire concernant un signalement relatif aux règles de sécurité dans les ERP (Etablissements recevant du Public) de la commune d’Aubusson. Le déposant a déjà été entendu par la brigade de gendarmerie de Guéret.

5)    Le procureur de Guéret a reçu un nouveau signalement lié à une possible prise illégale d’intérêt perpétrée par un élu de la majorité d’Aubusson lors des concerts de Dany Brillant et de Patrick Sébastien en 2014 et 2015. La chambre Régionale de la Cour des Comptes a été informée de ces faits.

6)    Depuis 2017 des procédures au sujet du décès de l’ancien DGS d’Aubusson et de CREUSE GRAND SUD. Ces tristes affaires sont examinées tant sur le plan pénal que sur le plan administratif.

7)    La brigade de gendarmerie de Limoges instruit actuellement l'affaire de l'acquisition de la friche Sallandrouze par CREUSE GRAND SUD, présidée au moment des faits par Michel MOINE. Les règles de dépollution ont-elles été respectées en préservant la santé des habitants ?

8)    Le tribunal administratif de Limoges est saisi de deux requêtes pour abus de pouvoir contre la commune d’Aubusson. Michel MOINE refuse de respecter les lois républicaines notamment celles relatives à la communication des documents administratifs, un droit des citoyens reconnu par le Conseil Constitutionnel comme inaliénable.

9)    Le tribunal judiciaire de Limoges va analyser la citation directe délivrée par Michel MOINE le 12 juin 2020 à CREUSE GRAND SUD pour une multitude de délits supposés dans la gestion du FAM de Gentioux, notamment sur la situation de sa locataire.

10)   La procureure générale de la Cour d’Appel de Limoges a été saisie d’une plainte le 15 avril 2019 pour une possible violation du secret de l’enquète et usurpation de fonction par un élu d'Aubusson, officier de police judiciaire.

Des procès durs ... à assumer par les habitants

Au regard des différentes jurisprudences de la Cour de Cassation dont une citée par Michel MOINE lui-même, bien que n’étant pas directement concerné, sa responsabilité pénale pourrait être engagée.

Dans le cas où Michel MOINE serait réélu le 28 juin prochain, dans la majorité ou dans l’opposition, la préfète de la Creuse, Magali DEBATTE, peut envisager aisément d’activer le processus de révocation en s’appuyant sur les décisions qui ne manqueront pas de survenir.

Pour en arriver là, il est nécessaire qu’une suspension préalable soit prononcée par arrêté ministériel motivé pour une durée de moins d’un mois. La révocation elle-même n’intervient qu’à la suite d’un décret pris en conseil des ministres.

Les motifs de révocation d’un élu par le gouvernement ne manquent pas et la gravité des faits reprochés dans certains cas justifierait une destitution.

Magali DEBATTE pourrait être sauvée par le gong électoral dans l'hypothèse où la liste présentée par le maire sortant ferait un score en dessous de 5%. L'humiliation du score remplacerait alors celle de la révocation.

Au regard des constats déjà effectués, les Aubussonnais-e-s vont devoir vivre avec l’héritage de ce passé sulfureux. L’avenir de la commune passera immanquablement par les tribunaux en tout genre. A cette occasion, la ville, hélas, sera encore citée par les médias pour le côté obscur de ces affaires et non pas pour son aspect incontestablement attrayant. Dommage …

Ami-e-s citoyen-ne-s, restez vigilant-e-s !
Laissez un commentaire sur vigie23@gmx.fr

Soutenez VIGIE23 - rejoignez-nous et devenez acteur
Un message à vigie23@gmx.fr - Réponse assurée.