Sommaire Contact
Publication le 22 janvier 2020

AUBUSSON
 APRES LES VOITURES
MICHEL MOINE COLLECTIONNE
LES AVOCATS DE PARIS

Le 24 décembre 2019, Michel Moine a fait appel aux services d’un nouvel avocat de Paris pour défendre l’indéfendable puisqu’il s’agit d’un abus de pouvoir. Les Aubussonnais font encore les frais de la folie judiciaire d’un maire qui ne vit plus que dans le conflit à l’excès.

Lors du conseil municipal du 19 décembre 2019, le maire d’Aubusson a fait voter une convention d’assistance juridique très onéreuse avec une avocate de Paris, Marie-Sygne LECA.

Cette délibération a provoqué un débat (fait rarissime dans ce conseil) et certains élus (très peu, 6) ont voté contre ou se sont abstenus (2).

Notez bien les noms de ceux qui ont accepté, les yeux fermés, de dépenser l’argent des Aubussonnais à 3 mois des élections municipales : Michel MOINE, Jean-Pierre LANNET, Jean-Claude VACHON, Mireille LEJUS (pouvoir à Lannet),  André RENAUX, Rolande LEONARD, Marie-Antoinette BORDERIE, Joseph VADIC, Brigitte LEROUX, Jean-Louis DELARBRE (pouvoir à Leroux), Thierry ROGER, Pascal FANNECHERE, Stéphane DUCOURTIOUX, Bruno MARCHAND (pouvoir à Moine).

Cinq jours plus tard, soit le 24 décembre 2019, le maire d’Aubusson a décidé, tout seul, de déposer un mémoire en défense devant le tribunal administratif de Limoges par l’intermédiaire d’un nouvel avocat, Bruno ROZE. Combien a déjà coûté aux Aubussonnais les interventions de ce conseil parisien ? Nul ne le sait car Michel MOINE s’est bien gardé d’informer les habitants d’Aubusson de sa nouvelle dépense comme à son habitude et au mépris des dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales.

L’affaire est simple. En avril 2018, Jean-Claude VACHON a envoyé un courrier aux associations bénéficiant d’un accès aux infrastructures locales en les informant d’inscrire dans leur comptabilité un certain montant. La somme correspond aux charges supportées par la commune du fait de l’utilisation des locaux.

Parmi les associations, se trouve le Karaté Club Aubusson (KCA) à qui l’on attribue la somme de 6515 euros.

Bien entendu, l’adjoint au maire n’a pas cru nécessaire de donner la moindre explication concernant les règles de répartition des charges. A l’examen de ce qu’il appelle « les aides indirectes », il s’avère que d’autres associations qui utilisent les salles plus longtemps et plus souvent ont des résultats plus faibles.

Une communication qui s'impose

Tout naturellement, le KCA a sollicité la communication des justificatifs comptables et administratifs ayant permis à la commune de chiffrer les charges pour l’utilisation de la maison des sports, montant apparaissant dans le Compte Administratif de la commune.

S’en est suivit un dialogue de sourds dont le maire est coutumier. De fait, le KCA a du saisir la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) afin d’obtenir un avis sur sa demande de communication.

Le 10 décembre 2019, la CADA a émis un avis favorable à cette transmission par le maire d’Aubusson.

A la suite de cet avis, le maire d’Aubusson a proposé à l’association de « prendre contact avec le directeur des services techniques qui se fera un plaisir d’expliquer comment, à partir de l’ensemble des dépenses 2017 afférentes à la maison des sports il a réparti ces dernières entre les différents occupants. »

Cependant, la réponse du maire va à l’encontre de l’article L.311-9 du Code des Relations entre le Public et l’Administration (CRPA). En effet, l’accès aux documents administratifs s’exerce au choix du demandeur et l'administration n'a pas à imposer un mode différent. Et précisément le KCA a demandé à avoir une copie des justificatifs des aides indirectes.

Faute de pouvoir obtenir la communication des documents administratifs – qui plus est financiers - c’est dans ces conditions que le KCA a déposé son recours pour excès de pouvoir au tribunal administratif de Limoges.

Des écritures injustifiables
dans le Compte Administratif de la commune 

Le 24 décembre 2019 le maire a soutenu dans ses écritures devant le juge administratif qu’il n’existerait aucune trace des calculs effectués pour obtenir les sommes correspondant aux « aides indirectes » et figurant dans le Compte Administratif de la commune, autrement dit dans une écriture publique !

Les juges auront à se prononcer prochainement sur le caractère plausible de tels arguments et sur le refus de communiquer les pièces comptables justificatives.

Dans ces conditions, si la commune n’est pas en mesure de justifier ses aides indirectes, en toute logique elle ne peut pas demander aux associations d’inscrire ces sommes dans leur comptabilité. Et encore moins les priver d’accès aux infrastructures sportives pour avoir osé demander des comptes sur la gestion communale.

Ceci expliquant cela, le maire, en petit joueur, avait refusé en septembre 2019 au KCA, indiscret, l’accès à la maison des sports pour toute la saison sportive. Belle démonstration de l’usage de sa fonction !

Les Aubussonnais ont de quoi s’inquiéter. Dans la perspective des élections municipales de mars 2020, ils ont tout intérêt à surveiller les colistiers de Michel Moine qui cautionneraient de tels égarements.

Ami-e-s citoyen-ne-s, restez vigilant-e-s !
Laissez un commentaire sur vigie23@gmx.fr

Soutenez VIGIE23 - rejoignez-nous et devenez acteur
Un message à vigie23@gmx.fr - Réponse assurée.