CM AUBUSSON JP LANNET PRESENTE UNE ARDOISE DE 27 000
EUROS SANS JUSTIFICATIF
Le 4 juin dernier, dans le huis-clos du conseil municipal,
Jean-Pierre LANNET a présenté sans complexe ni état d’âme une
ardoise de 27 357,24 euros à retirer des recettes pour les
transférer en dépenses dans le budget de l’exercice en cours.
Cette délibération a été votée, sans pièce, à
l’unanimité ! Une citoyenne a saisi la préfète, Magali DEBATTE,
pour faire annuler les délibérations.
Lors de la dernière séance du conseil municipal, le 4 juin
dernier, qualifié par le quotidien La Montagne de « grand ( ?)
théâtre », il n’y a pas eu un élu pour relever l’autre.
Jean-Pierre LANNET, premier adjoint chargé des finances, a
exposé à l’assemblée que, depuis 2014 jusqu’à 2019, la commune
n’a pas recouvré 34 titres pour un montant total de 27 357,24
euros. Ce qui veut dire que pendant 6 ans, le temps du mandat
municipal, le comptable public n’a pas été en mesure d’obtenir
le règlement de ces 34 dettes.
Il est totalement invraisemblable que cet inspecteur des
finances publiques, receveur municipal de la commune de Rougnat,
n’ait pas transmis de pièces justifiant cette décision : pas le
moindre jugement annulant les créances ou les rendant
irrécouvrables, pas la plus petite déclaration de créances
auprès d’un administrateur judiciaire ou un quelconque acte de
recouvrement de ces dettes… Non, Jean-Pierre LANNET est resté
taisant sur les raisons de cette ardoise faramineuse laissée en
jachère depuis son élection en 2014.
Fait plus étrange encore ; les élus municipaux n’ont pas posé
de question ne serait-ce que sur l’identité de la société en
indélicatesse avec la commune. Ils ont accepté les yeux fermés
que cette recette soit inscrite en dépense sans avoir entre les
mains la moindre information sur le pourquoi du comment d’une
telle carence.
Qui sont ces irresponsables politiques qui privent la commune
d’une rentrée d’argent sans le moindre scrupule et dans une
indifférence magistrale ? Michel MOINE, Jean-Pierre LANNET,
Gilles PALLIER, Nicole DECHEZLEPRETRE, Jean-Claude VACHON,
Mireille LEJUS, Michel DIAS, André RENAUX, Rolande LEONARD,
Marie-Antoinette BORDERIE, Joseph VADIC, Thierry ROGER, Pascal
FANNECHERE, Stéphane DUCOURTIOUX, Bernard PRADELLE, Marie
Claude GUYONNET, Mathieu CHARVILLAT
Que cette dette ait pris naissance en 2014 et ait perduré
pendant 6 ans démontre que le maire a montré son incapacité à
gérer les biens de la commune en bon père de famille. Il n’a pas
non plus été secondé par son grand argentier, Jean-Pierre LANNET
lequel n’a pas alerté les conseillers municipaux de cette
situation lors des séances. Dans tous les cas, les
comptes-rendus ne mentionnent pas ces créances laissées en
souffrance pendant si longtemps.
L’obscurantisme rétrograde entretenu par M MOINE et JP LANNET
explose dans cette affaire des 34 titres impayés durant leur
mandature. Pour en savoir plus, il faudra qu’un citoyen exige du
comptable public de fournir tous les justificatifs des créances.
Il est grand temps que tous les élus actuels d’Aubusson
soient boutés hors du conseil municipal. Tous, sans exception.
Et il faut espérer qu’ils n’y reviendront pas le 28 juin
prochain.
Dans l’immédiat, la préfète de la Creuse devra se positionner
quant à cette demande d’annulation des délibérations prises le 4
juin 2020 dans des conditions litigieuses.
L’ARROSEUR ARROSÉ EST UN ADEPTE DE « FAITES CE QUE JE
DIS PAS CE QUE JE FAIS » !
Selon nos sources et le procès-verbal de la séance du 4 mars
2020, la société nouvelle qui a repris l’activité commerciale du
créancier indélicat, a bénéficié d’un bail précaire signé le 26
novembre 2019 pour une durée de 6 mois.
AAussi, depuis le 26 mai 2020 cette société se retrouve dans
la situation que M MOINE a qualifié à propos du FAM de
Gentioux : «un occupant sans droit ni titre » (Voir
l’article précédent). Une situation qu’il a dénoncée
pénalement contre Jean-Luc LEGER, président de CREUSE GRAND SUD.
Au cours du conseil municipal du 4 juin 2020, M MOINE n’a pas
fourni d’’information relative à la signature d’un nouveau bail
ou d’une prolongation avec ce locataire au mépris du Code
Général des Collectivités Territoriales (CGCT).
Ce qui est déplorable, c’est qu’au moment où le belliqueux
élu a déposé sa citation directe le 12 juin 2020, il se trouvait
dans la même situation que son adversaire politique.