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Publication 25 juin 2020

CM AUBUSSON
JP LANNET PRESENTE UNE ARDOISE
DE 27 000 EUROS SANS JUSTIFICATIF

Le 4 juin dernier, dans le huis-clos du conseil municipal, Jean-Pierre LANNET a présenté sans complexe ni état d’âme une ardoise de 27 357,24 euros à retirer des recettes pour les transférer en dépenses dans le budget de l’exercice en cours.

 Cette délibération a été votée, sans pièce, à l’unanimité ! Une citoyenne a saisi la préfète, Magali DEBATTE, pour faire annuler les délibérations.

Lors de la dernière séance du conseil municipal, le 4 juin dernier, qualifié par le quotidien La Montagne de « grand ( ?) théâtre », il n’y a pas eu un élu pour relever l’autre.

Jean-Pierre LANNET, premier adjoint chargé des finances, a exposé à l’assemblée que, depuis 2014 jusqu’à 2019, la commune n’a pas recouvré 34 titres pour un montant total de 27 357,24 euros. Ce qui veut dire que pendant 6 ans, le temps du mandat municipal, le comptable public n’a pas été en mesure d’obtenir le règlement de ces 34 dettes.

Il est totalement invraisemblable que cet inspecteur des finances publiques, receveur municipal de la commune de Rougnat, n’ait pas transmis de pièces justifiant cette décision : pas le moindre jugement annulant les créances ou les rendant irrécouvrables, pas la plus petite déclaration de créances auprès d’un administrateur judiciaire ou un quelconque acte de recouvrement de ces dettes… Non, Jean-Pierre LANNET est resté taisant sur les raisons de cette ardoise faramineuse laissée en jachère depuis son élection en 2014.

Fait plus étrange encore ; les élus municipaux n’ont pas posé de question ne serait-ce que sur l’identité de la société en indélicatesse avec la commune. Ils ont accepté les yeux fermés que cette recette soit inscrite en dépense sans avoir entre les mains la moindre information sur le pourquoi du comment d’une telle carence.

Qui sont ces irresponsables politiques qui privent la commune d’une rentrée d’argent sans le moindre scrupule et dans une indifférence magistrale ? Michel MOINE, Jean-Pierre LANNET, Gilles PALLIER, Nicole DECHEZLEPRETRE, Jean-Claude VACHON, Mireille LEJUS, Michel DIAS, André RENAUX, Rolande LEONARD, Marie-Antoinette BORDERIE, Joseph VADIC, Thierry ROGER, Pascal FANNECHERE, Stéphane  DUCOURTIOUX, Bernard PRADELLE, Marie Claude GUYONNET, Mathieu CHARVILLAT

Que cette dette ait pris naissance en 2014 et ait perduré pendant 6 ans démontre que le maire a montré son incapacité à gérer les biens de la commune en bon père de famille. Il n’a pas non plus été secondé par son grand argentier, Jean-Pierre LANNET lequel n’a pas alerté les conseillers municipaux de cette situation lors des séances. Dans tous les cas, les comptes-rendus ne mentionnent pas ces créances laissées en souffrance pendant si longtemps.

L’obscurantisme rétrograde entretenu par M MOINE et JP LANNET explose dans cette affaire des 34 titres impayés durant leur mandature. Pour en savoir plus, il faudra qu’un citoyen exige du comptable public de fournir tous les justificatifs des créances.

Il est grand temps que tous les élus actuels d’Aubusson soient boutés hors du conseil municipal. Tous, sans exception. Et il faut espérer qu’ils n’y reviendront pas le 28 juin prochain.

Dans l’immédiat, la préfète de la Creuse devra se positionner quant à cette demande d’annulation des délibérations prises le 4 juin 2020 dans des conditions litigieuses.

L’ARROSEUR ARROSÉ EST UN ADEPTE DE
« FAITES CE QUE JE DIS PAS CE QUE JE FAIS » !

Selon nos sources et le procès-verbal de la séance du 4 mars 2020, la société nouvelle qui a repris l’activité commerciale du créancier indélicat, a bénéficié d’un bail précaire signé le 26 novembre 2019 pour une durée de 6 mois.

AAussi, depuis le 26 mai 2020 cette société se retrouve dans la situation que M MOINE a qualifié à propos du FAM de Gentioux : «un occupant sans droit ni titre » (Voir l’article précédent). Une situation qu’il a dénoncée pénalement contre Jean-Luc LEGER, président de CREUSE GRAND SUD.

Au cours du conseil municipal du 4 juin 2020, M MOINE n’a pas fourni d’’information relative à la signature d’un nouveau bail ou d’une prolongation avec ce locataire au mépris du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT).

Ce qui est déplorable, c’est qu’au moment où le belliqueux élu a déposé sa citation directe le 12 juin 2020, il se trouvait dans la même situation que son adversaire politique.

Ami-e-s citoyen-ne-s, restez vigilant-e-s !
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